La fertilisation porte la production agricole. Vous êtes entrepreneur agricole, et vous souhaitez améliorer la qualité et la quantité de votre production agricole ? Vous devriez savoir que cela passe par la fertilité de votre sol. Découvrons ici quelques astuces pour améliorer la qualité de votre sol avant de le cultiver et pour espérer un meilleur rendement.
Réguler le PH du sol
Renforcer la fertilité d’une terre revient non seulement à lutter contre son appauvrissement, mais bien plus à équilibrer sa composition naturelle. C’est la noble tâche que mène l’entreprise RENAUT DAVID.
Selon l’avis des paysagistes de ladite entreprise, une terre suffisamment productive doit être modérément alcaline. Pour garantir à une plante la vitalité et la viabilité, il faut que le pH soit adapté et donc varié. Fort de cela, vous devez veiller à réguler le pH du sol en fonction de la variété de plantes, par des apports calculés d’engrains acides.
Utiliser de compost
Le compost est indéniablement une solution privilégiée par les paysagistes et tout autre producteur bio. Par compost, il faut entendre un amas d’éléments naturels biodégradables que l’on prend soin d’entasser et d’arroser pendant trois pour une décomposition suffisante. Il n’est pas difficile à réaliser et ne nécessite qu’un laps de temps. Le résultat obtenu est un fertilisant organique très efficace.
Employer des cendres
Lorsque vous cultivez votre champ, il faut le protéger des êtres vivants qui envahissent et détruisent les plantes. Les cendres constituent à juste titre un moyen efficace pour l’entretien d’espaces verts.
La teneur des cendres en minéraux permet de neutraliser les nuisibles tels que les insectes et les escargots. Elles jouent également un rôle prépondérant dans la prévention de certaines maladies. Avec les cendres, adieu les puces et finies les pourritures sur les poireaux et les oignons.
Pour appliquer les cendres, il suffit de la mélanger à la terre ou y mouler les semences de graines avant le semis direct. On peut également la répandre avec mesure sur les plantes et sur la surface du sol.
Dans tous les cas, l’excès peut être nuisible. Toujours dans le même ordre d’idées, pensez à mettre sur pied un petit jardin aromatique pour tenir loin de vos espaces verts les insectes et prédateurs de tout genre.
Recourir au paillis d’ortie
Avant le paillis d’ortie, c’est du purin d’ortie qu’il s’agit. Ce purin est réputé pour son action positive sur les plantes de légumes. En effet, il les aide à vite croître. Mais son usage s’est avéré quelque peu difficile pour les fermiers en raison de son odeur insupportable. Pour contourner ce désagrément, vous avez la possibilité d’utiliser le paillis à la place du purin. Comment s’y prendre ?
Le paillis d’ortie s’obtient en découpant l’ortie et en la broyant au moyen d’un musher. Il faudra ensuite l’entasser de sorte que la température puisse tuer les graines d’ortie. Deux à trois jours après, votre paillis d’ortie ainsi constitué peut être étalé sur le sol de la plantation.
Semer des moutardes
La moutarde est une arme puissante pour combattre les adventices. Entre deux cultures, semez de la moutarde et voyez combien vite vous aurez éliminé les mauvaises herbes avant la prochaine culture. A la prochaine culture, vous pouvez en plus enfouir les pousses de moutarde sous le sol pour enrichir ce dernier.
Le fumier de cheval
Cet engrais évidemment organique à double fonction. Il élimine aussi les mauvaises herbes et accélère la croissance de vos plantes. Le procédé de son emploi consiste à planter ou à semer vos légumes sur des couches consécutives dudit fumier au début de la période hivernale. Aussi, rappelons qu’on utilise également le fumier sous forme de compost après la récolte.
Faire usage des engrais verts
En dehors de la moutarde, il existe plusieurs semences qui peuvent être utilisées comme engrais. Elles sont fauchées après récoltes, laissées à l’air libre et enfouies dans la terre. Comme cela, elles l’enrichissent et lui évitent de s’appauvrir.