Notre monde et la nature qui la façonne ne cessent d’évoluer. Avec la croissance de la population mondiale, il devient difficile de nourrir tous les habitants avec le mode d’agriculture conventionnel. Les chercheurs ont donc développé une nouvelle technique pour améliorer la productivité alimentaire : la lutte biologique. C’est un moyen efficace et écologique de lutter contre les nuisibles grâce à l’utilisation d’ennemis naturels. Elle présente de nombreux avantages et on la considère comme la meilleure alternative aux pesticides. Mais, en quoi consiste vraiment cette technique ? Nous vous expliquons tout dans cet article.
Quel est le principe de la lutte biologique ?
La lutte biologique repose sur un principe existant dans la nature. En fait, tous les organismes existant dans le monde ont un ou plusieurs ennemis naturels. C’est cela qui maintient l’équilibre entre les animaux. C’est sur ce principe que la lutte biologique se base. En effet, il consiste à introduire des organismes dans des zones où ils ne sont pas indigènes pour lutter contre des nuisibles.
Lorsqu’ils sont introduits dans ce nouvel environnement, l’équilibre est donc rompu. Il faut donc contrôler ces organismes pour éviter les dégâts. De plus, il se peut que les organismes indigènes introduits deviennent nuisibles quand ils sont présents dans des cultures où le contrôle naturel est insuffisant. Pour cette raison, il faut une maîtrise parfaite de l’écologie et de l’environnement avant d’entamer une lutte biologique.
Dans quel cas utiliser cette technique ?
En général, la lutte biologique est utilisée pour les cultures de masse et l’entretien des jardins. En fait, les insectes nuisibles s’attaquent souvent à une ressource que les humains cultivent et qu’ils veulent protéger. Dans ce procédé, on utilise trois catégories d’ennemis naturels pour lutter contre les nuisibles, notamment les prédateurs, les parasitoïdes et les agents pathogènes.
- Les prédateurs : ils se nourrissent naturellement d’insectes. En effet, les nuisibles sont composés en plus grande partie d’insectes. Pour les éradiquer, on introduit des animaux vertébrés comme des oiseaux, des reptiles, des amphibiens, des poissons ou des mammifères. Même si ces derniers se nourrissent rarement de nuisibles, ils sont très efficaces lorsqu’ils sont très abondants. De plus, ces animaux se nourrissent généralement d’une petite gamme d’espèces de proies.
- Les parasitoïdes : ce sont des insectes qui se développent sur ou dans un autre insecte. Au cours du temps, ils finissent par tuer l’insecte dans lequel ils vivent. En général, les parasitoïdes vivent en liberté et quand ils atteignent leur maturité, ils peuvent devenir des prédateurs. Ces insectes peuvent aussi se nourrir d’autres ressources, telles que le nectar des plantes, le miellat ou le pollen. Ainsi, il faut bien déterminer l’insecte nuisible avant d’utiliser l’espèce parasitoïde pour la lutte biologique.
- Les agents pathogènes : les insectes sont vulnérables quand ils sont infectés par les bactéries, les champignons, les protozoaires et les virus. En effet, ces derniers provoquent des maladies et peuvent provoquer la mort des insectes nuisibles. Ils peuvent aussi réduire la croissance de ces derniers, car l’infection va empêcher leur reproduction. Toutefois, comme les bactéries peuvent attaquer les plantes, il faut savoir bien choisir la technique utilisée. Pour cela, vous devez faire appel à un professionnel comme Les Jardins de Guillaume.
En outre, de nouvelles techniques ont été développées dans cette guerre biologique ces dernières années. Il s’agit de l’utilisation de biostimulants. Cela a pour but d’optimiser la croissance des plantes et leur résistance. En effet, il a été démontré que les biostimulants agissent sur le mécanisme physiologique des plantes, plus précisément sur leur résistance au stress abiotique. Cette étude est basée sur la compréhension des organismes de la chaîne alimentaire du sol. Autrement dit, il se concentre sur l’application de micro-organismes pour améliorer la santé et la croissance des plantes.