Afin de donner de la valeur à l’espace extérieur d’une propriété, il est courant de recourir aux travaux d’aménagement extérieur. Ces travaux incluent, entre autres, le jardinage et l’aménagement paysager. En plus d’apporter une touche esthétique à la propriété, ces travaux ont également un but sécuritaire par le biais de la mise en place de dispositifs tels que les barrières et les clôtures, ainsi qu’une fonction pratique à l’instar des revêtements de sol. Le béton désactivé fait partie des revêtements de sol appréciés des usagers. Ce succès est essentiellement dû à la solidité du matériau et à sa facilité de pose.

Mieux comprendre ce qu’est du béton désactivé

Également appelé béton lavé, le béton désactivé est un type de béton décoratif dont les propriétés et le mode de pose ont été modifiés afin d’avoir une surface particulièrement caractéristique. En effet, le béton désactivé est majoritairement constitué de gravillons, et lors de la pose, la couche superficielle du béton est éliminée afin de faire apparaître ces graviers en question. Le béton désactivé est fait à partir d’un mélange d’eau, de ciment, de sable, d’adjuvants, ainsi que de gravillons. La taille, la couleur, ainsi que la forme des gravillons peuvent varier selon l’environnement des lieux ou le contraste souhaité. La couleur du ciment peut également varier en fonction du choix du propriétaire. Le béton désactivé est généralement utilisé dans les travaux d’aménagement extérieur comme revêtement de sol, pour les allées de jardin, ou encore les terrasses.

La pose du béton désactivé

Plusieurs étapes doivent être suivies pour réaliser la pose du béton désactivé. Premièrement, il est impératif de délimiter et de préparer la surface sur laquelle sera coulé le béton. Cela permettra de façonner le futur emplacement de la couche de béton et d’en faciliter la mise en place. Une fois l’emplacement préparé, on doit évaluer la quantité de béton utile pour couvrir toute la surface. Cette quantité dépend essentiellement de l’étendue de la surface à recouvrir. Une fois le béton acquis, on doit également se procurer le produit désactivant. Le choix du désactivant dépend de la granulométrie, c’est-à-dire la taille des granulats qui forment le béton. Le choix du désactivant doit être fait de manière précise puisqu’une incompatibilité du produit peut nuire au résultat final des travaux. Une fois tout le matériel nécessaire réuni, il ne reste plus qu’à couler le béton sur la surface préalablement préparée. La couche de béton doit être nivelée en permanence afin d’avoir une surface parfaitement lisse. Le désactivant est ensuite appliqué, avant que la surface soit lavée et que les joints de retrait soient sciés.

Les avantages d’un sol en béton désactivé

Le succès rencontré par le béton désactivé est dû aux différents avantages qu’il procure. Premièrement, le béton désactivé résiste très bien aux intempéries et aux effets du temps, ce qui lui permet de garder sa forme initiale pendant plusieurs années. Il est également plus esthétique qu’une dalle de béton classique ; les nuances créées par sa finition donnent l’impression d’être plus sophistiqué. Disponible en plusieurs variétés, le béton désactivé offre un large choix à ses usagers avides d’originalité. Facile à entretenir, le béton désactivé ne requiert pas de traitements complexes. Les granulats qui ressortent à la surface du béton désactivé lui offrent un effet antidérapant, limitant ainsi les risques de glissade.

Le prix du béton désactivé

Le prix du béton désactivé varie selon des critères bien précis. Il peut, par exemple, varier en fonction de sa quantité et de la surface à recouvrir. Les caractéristiques de la surface à couvrir peuvent également influencer le prix du béton désactivé puisque la difficulté de l’opération peut croître en raison d’une éventuelle complexité. En moyenne, le prix du béton désactivé varie entre 80 et 200 euros par m² pour les surfaces de 1 à 50 m² ; entre 60 et 100 euros pour les surfaces de 50 à 100 m² et entre 40 et 80 euros pour les surfaces de 100 à 200 m². À ces prix peuvent également s’ajouter les coûts liés aux préparations de la pose.