Le dessouchage est une étape incontournable après l’abattage d’arbres. Il permet de retirer les souches d’arbres restantes, pour des raisons de sécurité, car elles sont dangereuses pour les piétons et les véhicules. Il embellit également le paysage, grâce au retrait des souches qui le défigurent. Par ailleurs, il améliore la santé de l’écosystème, en limitant la prolifération des champignons et des organismes dévastateurs. L’opération de dessouchage peut être effectuée suivant plusieurs procédés : manuel, mécanique, chimique et par rognage. Dans cet article, focalisons-nous sur le principe de dessouchage par rognage.
Le principe du rognage de souche
Également appelé rabotage, le rognage de souche est une opération de suppression d’une souche d’arbre, d’enlèvement de sa base et de déracinement. Il consiste à produire un effet de grignotage du tronc d’arbre. L’opération peut atteindre les 30 cm de profondeur dans le sol.
Le dessouchage par rognage s’effectue avec une rogneuse, une raboteuse de souche ou encore une dessoucheuse. Celle-ci est une machine motorisée puissante, dotée d’un disque tranchant (muni de dents ou de lames) sciant à grande vitesse. Elle permet de grignoter progressivement la partie émergente de la souche (tronc, pivot et racines affleurantes) par rapport au sol, et ce, dans le but de la supprimer intégralement. Le bois de la souche gênante est réduit en tas de copeaux, sur place même.
Une fois que le dessouchage par rognage est fini, le sol reste intact. Il ne présente ni relief ni ornière. Ainsi, il est immédiatement prêt pour un nouvel aménagement.
Les avantages du dessouchage par rognage
Le rognage de souche est la méthode de dessouchage la plus intéressante, en raison de ses nombreux avantages :
- Il améliore l’harmonie et l’esthétique du jardin ou de l’espace vert.
- Il permet d’éliminer les souches de toute taille.
- Il peut être effectué partout, même dans les endroits difficiles à accéder.
- Il est rapide à exécuter. Par exemple, pour une souche d’un mètre de diamètre, une heure suffit pour la détruire complètement.
- Il est facile à mettre en œuvre, car il n’implique pas l’évacuation de souches lourdes et volumineuses.
- Il a un coup peu onéreux (150 à 500 euros), notamment par rapport au dessouchage mécanique (300 à 800 euros).
- Il est très économique, car le broyat issu de l’opération peut servir de paillage en horticulture ou en viticulture.
- Il est écologique et permet de préserver au maximum l’environnement. En effet, les copeaux peuvent être laissés sur les lieux. Ils sont 100 % naturels et peu encombrants. Ils se désagrègent tout seul. Par ailleurs, opter pour le rognage de souche, c’est avoir l’assurance d’un dessouchage sécurisé, car il s’agit d’une intervention ciblée qui ne risque pas de toucher ni les végétations, ni les aménagements environnants.
- Il garantit un ré-engazonnement simplifié et réussi.
- Il rend possible la replantation en profondeur de différentes essences d’arbres.
Les inconvénients du dessouchage par rognage
Comme principal inconvénient, le dessouchage par rognage est impossible à réaliser seul. Il exige un certain savoir-faire. De ce fait, il exige l’intervention d’un professionnel. Il nécessite également un matériel adapté.
En outre, il exige une bonne condition physique et peut causer un mal de dos.
La détermination du coût du dessouchage par rognage
Le coût du dessouchage par rognage dépend de plusieurs paramètres : le type de terrain, l’accessibilité, le type de bois, le diamètre de la souche, la profondeur des racines et le type de finitions. Il dépend également du temps nécessaire pour réaliser l’opération.
Si vous projetez de faire un dessouchage par rognage ou par un autre procédé à Preignac et de bénéficier d’un prix intéressant pour la main-d’œuvre, faites appel à l’entreprise de Chauvier Christophe.
En outre, si vous ne souhaitez pas passer par le service d’un professionnel, vous pouvez louer ou acheter directement le matériel nécessaire. La location d’une rogneuse coûte environ 200 euros / j, tandis que son prix à l’achat est de 3 000 à 4 000 euros.
